ESCALE 1 : « Ouaga, ville lumière africaine»
Production Jean Michel Djian – Réalisation Angélique Tibau – Technique Nicolas Mathias
Ouaga, comme on l’appelle : centre nerveux, fiévreux, agglutinant, qui se niche au cœur de l’Afrique occidentale dans un pays dénommé jadis la Haute-Volta et qui, en 1983, pris le nom de Burkina Faso, littéralement « le pays des hommes intègres ». Depuis le XVème siècle la modeste capitale de l’empire mossi grappille chaque année quelques centaines d’hectares sur cette terre rouge d’Afrique pour prendre ses aises et y loger ses rêves. Une métropole villageoise, presque 2 millions d’habitants pour un pays qui en comptent 18. Un concentré improbable d’humanité fébrile, de folies urbanistiques, de productions musicales, artisanales, cinématographiques et théâtrales débridées.
Un voyage à la découverte de la « comédie humaine ouagalaise », ou le récit sonore d’une ville qui plaisante avec elle-même, ses institutions, ses ambitions, sa tradition, sa télévision. Une capitale qui pleure aux heures de pointes et rit dans ses maquis. Qui se drape dans son génie débrouillard pour mieux ricaner de sa pauvreté. Ouaga est une scène en plein air, mieux, un théâtre contemporain comme personne ne peut l’imaginer : avec des lumières et des sons qui ne s’éteignent jamais…
Avec :
Gaston Kaboré, cinéaste
KPG, comédien, conteur
Abdoulaye Cissé, historien, musicien
Damien Glez, dessinateur, caricaturiste du Journal du Jeudi
Camille Louvel, producteur de musiques actuelles, fondateur du label Ouaga Jungle
Seydou Sana, artiste
Patrick Cabré, chanteur, musicien
Aïda Dao, chanteur, musicien
Aminata Diallo Glez, comédienne, productrice
Dao, artiste
Michel Tiendré, chef de l’orchestre Les Ambassadeurs du Faso
Boniface Kagambega, directeur du Festival des Arts de la rue
Jacques Guégané, éditeur, écrivain
ESCALE 2 : « Ouaga, le village se cache derrière la ville »
Production Jean Michel Djian – Réalisation Angélique Tibau – Technique Nicolas Mathias
Ouaga, ou l’histoire d’un peuple qui se nourrit de son imaginaire Mossi, de son étalon de Yénenga, de ses bronzes rutilants et de ses brigades vertes. Une capitale capable de remonter le temps en silence l’espace d’un vendredi chez le Moro Naba et de faire chanter son corps à tue-tête le reste du temps…
Avec :
Irène Tassembedo, chorégraphe et directrice artistique du Festival international de Danse de Ouagadougou
Abdoulaye Cissé, historien, musicien
Damien Glez, dessinateur, caricaturiste du Journal du Jeudi
Joey le soldat, rappeur
Art Melody, rappeur
Sada Dao, artiste, scénographe
KPG, comédien, conteur
Jacques Guégané, éditeur, écrivain
Docteur Lassina Sampaoré, historien
Berné Seydi chef bronzier et son fils
Etienne Minoungo, directeur artistique du festival Les Récréatales
Abou Sidibé, sculpteur
Marin Casimir Ilboudo, maire de Ouagadougou
Mme Dembé et les Brigades Vertes